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50 chats Bengal découverts mal-en-point par des sauveteurs, l’éleveur doit répondre de ses actes

En région Occitanie, des dizaines de félins d’élevage ont été saisis pour être placés en sécurité. Ceux-ci, sous la garde d’un éleveur, vivaient dans des conditions douteuses. Le personnel d’une association espérait obtenir leur garde définitive.

Illustration : "50 chats Bengal découverts mal-en-point par des sauveteurs, l’éleveur doit répondre de ses actes"

Pour une cinquantaine de chats à Auch (Gers), c’était le début d’un nouveau chapitre. Ceux-ci ont été extirpés d’un élevage de Bengals qui ne respectait pas les normes, puis placés en refuge. La prochaine étape consistait à leur offrir la vie qu’ils méritaient depuis toujours, au sein d’une famille aimante.

Leur propriétaire a pourtant été mise en garde à plusieurs reprises. Cette dernière a reçu la visite des services vétérinaires (DDPP), qui avaient pointé du doigt plusieurs « infractions très importantes », comme l’a mentionné Anne Puggioni, directrice d’un refuge de Seine-et-Marne participant au sauvetage, à Hit Radio.

Un nombre anormalement élevé de décès, notamment, a alerté les enquêteurs. L’absence d’une salle réservée aux soins ou d’un vétérinaire sanitaire étaient également problématiques. En somme, plusieurs points importants n’étaient pas respectés par l’individu en charge des animaux.

« La structure n'a pas répondu aux sollicitations »

Les inspecteurs lui ont laissé quelque temps pour remettre son établissement en règle, mais rien n’a changé lorsqu’ils sont revenus pour la énième fois. Ils étaient donc en droit de saisir les chats pour les placer en sécurité. Plusieurs policiers et La Fondation 30 Millions d’Amis ont participé au sauvetage.

Les boules de poils ont été placées au refuge de La Tuilerie, partenaire de l’association, et gardées en observation un certain temps : « Il y a de nombreux mâles qui présentent des blessures notamment au niveau des yeux, des traces de morsures, des coups de griffes. Les chats sont également assez maigres dans l'ensemble » témoignait Anne, ajoutant que leurs conditions de vie médiocres avaient engrangé de l’hostilité.

« On surveille de près leur état de santé »

Des poursuites judiciaires ont été entamées contre la maîtresse des quadrupèdes. Quelques mois après le sauvetage, elle a officiellement dû céder ses animaux à La Fondation 30 Millions d’Amis. Tous ont été placés à l’adoption après avoir été vaccinés, pucés et soignés pour divers problèmes de santé. Ils attendent leur famille pour la vie, tout comme les autres pensionnaires du refuge de La Tuilerie.