Après avoir sauvé des dizaines de chiens, un Dogue de Bordeaux a besoin d’aide à son tour pour survivre
Grâce à Tony et à son maître, de nombreux chiens promis à l’euthanasie à cause de troubles comportementaux ont pu être réhabilités et sauvés. Hélas, le Dogue de Bordeaux souffre d’une maladie grave et a besoin d’un traitement coûteux pour espérer survivre. Son propriétaire lance un appel à la solidarité.
Dans son refuge Éducation Tony & Co, qu’il a fondé à Québec en janvier 2020, Marc-André Delehedde et son chien Tony aident les canidés ayant des problèmes de comportement à les surmonter. Pour la plupart, ces animaux « difficiles » risquaient d’être euthanasiés à cause de leur profil. Le duo leur a donc sauvé la vie, indique Le Journal de Québec.
Éducation Tony & Co. / Refuge Tony & Co. / Facebook
Dogue de Bordeaux âgé de 4 ans, Tony joue un rôle central dans l’éducation et la réhabilitation de ses congénères. A leur égard, il se montre extrêmement compréhensif et patient. « C’est un peu ma police d’assurance. Il a beau se faire japper dessus et se faire charger, il sait comment réagir et éviter les conflits », explique son maître.
Récemment, l’éducateur canin et son loyal partenaire ont transformé un quadrupède agressif et urinant partout en chien d’assistance qui accompagne aujourd’hui une personne à mobilité réduite.
Hélas, c’est désormais au tour de Tony d’avoir besoin d’aide. Son propriétaire a découvert, il y a quelques semaines, qu’il souffrait d’un cancer des ganglions. Impossible d’opérer, mais l’espoir existe avec la chimiothérapie. Un traitement qui coûte très cher, alors que les ressources de l’organisation fondée par Marc-André Delehedde sont limitées.
Éducation Tony & Co. / Refuge Tony & Co. / Facebook
« On espère un petit miracle »
Ce dernier a donc ouvert une cagnotte en ligne sur la plateforme GoFundMe, afin de récolter les fonds permettant de financer les séances de chimiothérapie de Tony.
A ce jour, près de 5900 dollars canadiens (4500 euros environ) ont été réunis, sur un objectif de 8000 (6000 euros environ). Le chien a ainsi pu commencer à être traité, ce qui pourrait rallonger son espérance de vie qui n’était que de 2 mois d’après le diagnostic vétérinaire. « On espère un petit miracle, avec une rémission complète », confie Marc-André Delehedde.
Par Alexandre Dieu
Rédacteur en chef
Diplômé d’un Master Métiers de la rédaction, Alexandre est un amoureux des chiens depuis son plus jeune âge. Après avoir grandi avec de nombreux chiens, cet adorateur des Beaucerons vous déniche chaque jour les actualités qui vont vous émouvoir et vous informer sur nos compagnons préférés.