En droit de demander un accompagnement par un chien-guide, une femme malvoyante doit faire face à un refus surprenant
En devenant définitivement aveugle, Janice Parker a su qu’elle aurait besoin d’aide. En se tournant vers une association de chiens-guides pour les personnes malvoyantes, elle pensait pouvoir faire la rencontre de son futur compagnon. Malheureusement et pour des raisons de voirie, il en a été autrement.
À l’annonce de son diagnostic de cécité, Janice Parker qui réside dans l’Essex (Angleterre), a eu l’espoir d’être soutenue dans le quotidien qui l’attendait. L’Anglaise âgée de 68 ans a été orientée par son médecin traitant vers un organisme connu pour éduquer des chiens-guides en Angleterre : Guide Dogs UK.
Un verdict bouleversant pour Janice
Dès qu’elle en a eu la possibilité, Janice a fait parvenir sa demande à l’organisme. Elle attendait une réponse positive, étant donné sa situation. Ce n’était qu’une question de temps.
Alors qu’elle remplissait tous les critères lui donnant le droit d’adopter un compagnon canin, elle a reçu un refus. En cause ? Les trottoirs de son quartier en piètre état.
Si en effet la voirie est accidentée à proximité du domicile de Janice, qu’on y constate un certain nombre de trous et de fissures rendant parfois la circulation difficile, la sexagénaire ne s’attendait pas à un tel verdict. En essayant d’obtenir une réponse précise, Janice a compris qu’un accompagnement par un chien-guide ne pouvait absolument pas être envisagé.
« Les chiens-guides ont besoin d’espace pour travailler »
Face à son incompréhension, un porte-parole de l’association s’est exprimé à ce sujet. Chris Theobald soulignait : « Les chiens-guides ont besoin d’espace pour travailler, et des trottoirs très étroits, combinés à des obstacles tels que des poteaux ou d’autres encombrements de la rue peuvent obliger les chien-guides et leur propriétaire à marcher sur la route à plusieurs reprises, ce qui peut entraîner un risque réel pour leur sécurité ». Ces propos ont été rapportés par la BBC.
La situation n’était pas isolée en Angleterre, et ce n’était pas la première fois que l’association devait faire face au mécontentement d’une personne malvoyante.
Affaire à suivre
Si on comprend bien que le problème dépasse les compétences de l’organisme canin, la colère de Janice est également légitime. Aux dernières nouvelles, l’Anglaise était dans l’attente de la conclusion d’un rapport permettant de savoir quelle autorité prendra en charge les travaux de voirie.
En attendant, Janice doit prendre son mal en patience, ou se tourner vers un autre organisme qui saura s’adapter à son lieu de vie et qui se montrera compréhensive.
Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Proche des animaux depuis l'enfance, Perrine a toujours évolué aux côtés de chats, de chiens ou encore d'oiseaux. Après un cursus littéraire et artistique, elle s'oriente naturellement vers la rédaction et prend beaucoup de plaisir à raconter les histoires de nos amis à quatre pattes pour le magazine Pets Dating.