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Entre accusations et amendes récurrentes, une propriétaire d’un chat prise pour cible dans son quartier décide de faire entendre sa voix

C’est dans la ville de Bellevue, dans le comté de King, aux États-Unis, que Anna Danieli a reçu de nombreuses plaintes à l’égard de son chat, Miska, accusé d’être un fauteur de troubles dans son quartier. Ne comprenant pas les faits reprochés et l’ampleur de la situation, l’Américaine a décidé de ne pas se laisser faire. Elle a fini, grâce au soutien d’un avocat, à montrer toute l’injustice vécue.

Illustration : "Entre accusations et amendes récurrentes, une propriétaire d’un chat prise pour cible dans son quartier décide de faire entendre sa voix"

Accusé d’être un chat errant

France Live s’est intéressé à la bataille de cette propriétaire pour sauver son chat. Miska a été repéré par les forces de l’ordre locales car il avait pour habitude de se promener dans son quartier. Ce sont les employés des Services Animaliers Régionaux du Comté de King qui ont porté plainte contre l’animal, accusé de déambuler d’un jardin à un autre, et pris pour un chat sauvage.

30 000 € d’amendes cumulées

Au fil des mois, les plaintes sont devenues de plus en plus récurrentes. Anna a fini par recenser près de 30 000 € d’amendes ainsi qu’une convocation devant la justice. Bouleversée par ce constat, Anna atteint un stade psychologique critique lorsqu’on lui retire la garde de Miska. Les plaintes sans fondements allaient trop loin et il était impossible d’imaginer que les agents des Services Animaliers gagneraient.

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Miska the Cat / Facebook

S’armer de détermination

Anna a alors décidé de ne pas rester seule et de faire appel aux avocats du cabinet Jon M. Zimmerman et Possinger Law Group. L’expertise du cabinet a permis de mettre au grand jour un certain nombre d’incohérences dans le dossier et les chefs d’accusation.

Il est apparu que le chef des Services Animaliers du comté de King avait fini par faire un cas personnel des agissements de Miska. En retour, c’est donc une plainte à l’égard du comté de King qui a été déposée. Après l’officialisation du recours, Anna a partagé l’information avec ses amis Facebook : « Le comté de King a-t-il vraiment emmené un chat tigré devant la Cour fédérale ? Oui ! ». À cette occasion, et devant l’engouement de la communauté face au cas de Miska, une page spéciale a été créée pour soutenir le félin.

Un chat qui fait réévaluer la loi

Au terme de l’affaire, Anna et Miska ont fini par obtenir gain de cause. Le bilan a été plus positif que prévu : Miska a pu rejoindre le foyer de sa maîtresse, mais le comté a également mis fin à la loi qui interdisait la libre circulation des chats sur le territoire.

Miska, qui n’est pas plus dévergondé que d’autres félins, profite désormais d’un retour au calme, à l’abri de ceux qui lui voudraient du mal.