Le combat touchant d'une étudiante pour sauver son chat malgré les obstacles financiers
Lorsque Nina a vu son chat blessé et souffrant, elle l’a conduit chez le vétérinaire et n’a pas hésité une seule seconde à payer presque 300 euros pour qu’on lui fasse une radiographie. Mais quand le verdict est tombé, cette étudiante aux faibles moyens financiers s’est retrouvée totalement démunie.
Nina Sandovall est une étudiante qui vient d’être diplômée, et qui n’a pas encore de travail. Elle dispose de ressources financières très maigres. Mais ses 2 chats, qui sont frères, représentent tout pour elle. Alors quand l’un d’entre eux, prénommé Syre, s’est blessé à la patte, Nina l’a tout de suite conduit chez le vétérinaire. Après une radiographie coûtant près de 300 euros, une facture 10 fois plus importante est tombée pour soigner le félin.
© Nina Sandovall / Eagle Valley News
Syre s'est cassé le fémur
Une nuit, Syre est venu voir sa maîtresse en détresse. Il s’était blessé, et souffrait beaucoup.
« Il a sauté sur mon lit et s’est mis à miauler d’une manière tout à fait inhabituelle. Il ne pouvait pas se tenir sur sa patte ou mettre du poids dessus. Il était clairement mal à l’aise », a raconté Nina, dans des paroles rapportées par Eagle Valley News.
La jeune femme a conduit son félin à l’hôpital vétérinaire Rose Valley, situé à Kelowna (Canada). Elle a payé près de 300 euros pour qu’une radiographie soit réalisée. Une somme déjà lourde pour elle.
© Nina Sandovall / Eagle Valley News
Le résultat est tombé : Syre avait le fémur droit cassé. Le vétérinaire a également annoncé à Nina que son chat souffrait d’une faiblesse génétique, qui rendait son fémur fragile et susceptible de se casser simplement en courant trop vite ou en sautant.
Une facture bien trop élevée
Pour soigner Syre, une opération était nécessaire, et son coût s’élevait à plus de 2 700 euros. Nina s’est retrouvée totalement démunie. Elle n’avait tout simplement pas cette somme d’argent en sa possession. Mais elle refusait d’abandonner son chat.
Touché par cette situation, le vétérinaire a proposé à Nina d’opérer son chat à coût réduit. Parallèlement, Nina a postulé à un programme du refuge Okanagan Humane Society, pour obtenir une aide financière. Ce programme vise à aider les foyers à faibles revenus à payer certains frais vétérinaires, notamment la stérilisation. Le refuge a accepté sa candidature.
© Nina Sandovall / Eagle Valley News
Ainsi, grâce à la générosité du vétérinaire (docteur Oz) et de l’Okanagan Humane Society, Nina a pu faire opérer son chat. L’intervention s’est très bien déroulée, et Syre s’en remet progressivement. Nina est extrêmement reconnaissante envers l’élan de générosité qu’elle a reçu. « Ils se souciaient vraiment de moi. Je leur dois tout », a-t-elle déclaré.
Par Wendy Lonis
Rédactrice Web
Ingénieur agronome de formation, Wendy allie ses passions pour les mots et les animaux en écrivant pour Pets-dating. Rédactrice web indépendante, elle partage sa maison avec de nombreux amis à poils ou à plumes : un berger australien, des poules et même des pigeons voyageurs !