Le deuil de son animal de compagnie : un sujet encore tabou en France ?
Une étude réalisée par Esthima et Woopets démontre que 85 % des propriétaires de chiens, de chats ou autres NAC considèrent leurs animaux comme des membres à part entière de leur famille. Devant cet amour inconditionnel, la question du deuil animalier demeure encore un sujet sensible dans notre société. Consciente de cette problématique, la société Esthima, 1er réseau de pompes funèbres animaières, a pour ambition de proposer ses services à toutes les familles cherchant une solution digne et respectueuse pour les obsèques de leur boule de poils. Afin de mieux comprendre le rôle des animaux de compagnie et savoir comment les Français vivent leur perte, l'entreprise a lancé une enquête de grande ampleur...
Certains pays ont ancré depuis bien longtemps la gestion du deuil animalier dans leur culture. En France, par incompréhension ou par tabou, la douleur ressentie est encore peu reconnue même dans le cercle privé et les chiffres sont parlants...
D'ailleurs, pendant les élections législatives, le programme du Parti animaliste proposait justement d’établir une journée de congé pour faire le deuil de son animal de compagnie. Une proposition humaniste qui n'aura pas vraiment reçu un écho retentissant.
Ce triste constat soulève une question de société : comment les Français vivent-ils le deuil de leur fidèle compagnon et quelles solutions s’offrent à eux pour remonter la pente ? C'est l'objet de l'enquête lancée par Esthima.
Pour la moitié des personnes interrogées, leur entourage a fait preuve de bienveillance face à la douleur ressentie, mais ce chiffre est en baisse de 6,3 % en comparaison avec 2020. Du côté de la sphère professionnelle, le sujet est toujours sensible à aborder. Pour preuve, 59 % des sondés confient ne pas avoir reçu le soutien de leur employeur pendant cette phase de deuil.
Une épreuve difficile à surmonter
L'adoption d'un animal est un choix qui change notre vie. La jovialité, les facéties de nos boules de poils et l'amour inconditionnel qu'ils nous accordent embellissent notre quotidien. Pourtant, nos compagnons de route ont une espérance de vie moyenne d’environ une dizaine d'années. Généralement, nombreux sont les propriétaires qui occultent volontairement la question de la disparition de leur animal. Ils préfèrent naturellement ne pas penser à cette issue irréversible.
Lorsqu'elle survient, chacun tente de surmonter cette épreuve difficile à sa manière. La colère, l'incompréhension et bien entendu la peine face à la perte d'une petite bête qui nous est chère ; 9 Français sur 10 y ont déjà été confrontés.
Face à cette situation : 42 % des endeuillés s'octroient du temps pour faire place aux souvenirs éternels tandis que 34% adoptent un nouveau compagnon à 4 pattes, canin, félin, rongeur ou encore reptile.
Malgré les années qui passent, le chagrin demeure indomptable pour 18 % du panel.
Le départ d'un animal nous désarme. Alors que le sentiment de tristesse prédomine, si vous n'avez pas préparé la question du départ de votre ami à fourrure ni pensé aux démarches qui en découlent, vous allez entrer dans un état de grande angoisse.
Pourtant, il faut dire que les solutions funéraires à disposition des maîtres ne manquent pas, mais elles restent méconnues pour 43 % des répondants.
Sans doute par tradition et parce qu'il est la personne de confiance, 63 % des répondants ont demandé à leur vétérinaire de se charger du corps de leur animal défunt. Seulement 19,2 % ont opté pour un service de pompes funèbres animalières.
En parallèle, 34,7 % des personnes ont fait le choix d’enterrer leur toutou ou matou adoré dans leur jardin, malgré le fait que ce soit déconseillé dans notre pays depuis fin 2020.
Ce qui compte vraiment, c’est de pouvoir conserver un souvenir authentique de son ami à fourrure pour près de 32 % des individus. Il peut s’agir de photos, d’une urne funéraire, d’un objet tel que son collier ou son jouet préféré, d’une touffe de poils, etc.
Par ailleurs, avoir la possibilité de lui organiser un dernier au revoir dans le respect et la dignité est également un souhait important pour plus d’un quart des personnes endeuillées.
Un accompagnement sur mesure avec les pompes funèbres animalières Esthima
Bénéficier d’un accompagnement personnalisé lors de la perte de son animal est un moyen de faire ses adieux dans de bonnes conditions. C’est ce que propose le leader français du secteur Esthima avec son réseau de 16 crématoriums, 4 agences funéraires réparties sur l’ensemble de l’Hexagone et qui ne cesse de s'agrandir :
- Décines Charpieu (69) : dans le Rhône
- Seclin (59) : dans le Nord
- Neuilly-sur Seine (92) : dans les Hauts-de-Seine
- Vincennes (94) : dans le Val-de-Marne
Le groupe Veternity a récemment acquis à travers Esthima son 16e crématorium. Un établissement basé à Cuers, en région PACA, pour offrir également aux résidents du Grand Sud-Est leurs services sur mesure.
Les conseillers orientent les maîtres pour les aider à surmonter l’épreuve douloureuse et ainsi à ne plus se sentir seuls dans leur chagrin.
Plusieurs prises en charge sont proposées, en passant par le vétérinaire ou en confiant directement son défunt compagnon aux professionnels des obsèques animalières (à domicile ou conduit sur place).
Par ailleurs, les propriétaires d’animaux endeuillés peuvent opter pour diverses solutions de crémations (privée ou individuelle permettant la restitution des cendres, sinon plurielle). Esthima fournit également un large choix d’urnes et un accès au cimetière virtuel, véritable lieu d’échange qui offre la possibilité de se livrer auprès de membres traversant la même épreuve.
Une véritable solution pleine d'attentions pour dire au revoir avec dignité et respect à son fidèle compagnon présent à jamais dans son cœur.
Par Charlotte Jourdain
Rédactrice Web
Amoureuse de son Berger Australien, de ses 3 chats et fan d’équitation, Charlotte puise dans son expérience personnelle pour vous transmettre son admiration pour les animaux. Rédactrice web depuis 8 ans, elle est aujourd’hui heureuse de faire de sa passion, un métier.