Les parents d’un jeune garçon autiste doivent faire face au refus d’adoption incompréhensible de la part d’un refuge
Le quotidien de la famille Doan est rythmé par leur fils, Henry, atteint d’un TSA, ou trouble du spectre autistique. Un jour, le jeune garçon a formulé le souhait d’adopter un chien, souhait que ses parents ont voulu accomplir. Ces derniers ne s’attendaient pas à un tel parcours du combattant.
Mike, Erin et leur fils Henry résident dans l’Ontario, au Canada. En se tournant vers un refuge pour adopter un canidé, la famille ne pensait pas devoir essuyer un refus. Ils ont partagé leur chemin éprouvant vers d’adoption avec CBC.
Un souhait très clairement formulé
Même si Henry n’a pas encore accès à la parole, il sait se faire comprendre. Depuis quelques mois, c’est une tablette adaptée à ses problèmes de communication qui lui permet de partager ses états d’âme et ses envies. Récemment, il a formulé une demande toute particulière : celle d’avoir un chien à aimer et avec qui partager sa vie.
Prenant la demande à la lettre, les parents de Henry sont tout de suite entrés en contact avec un refuge de leur région. Enthousiastes, Mike et Erin imaginaient une suite limpide à leur requête. Erin témoignait ainsi : « Cela nous rend très heureux parce que nous avons toujours aimé les chiens, et nous avons attendu un peu jusqu’à ce que nous soyons sûrs qu’Henry soit prêt. Maintenant, nous savons qu’il l’est ».
Des débuts évidents
En se rendant sur le compte Facebook de l’association Kismutt Rescue, Erin a rapidement croisé le regard d’un chien disponible à l’adoption. La Canadienne a vu en lui le compagnon idéal, qui pourrait grandir en paix dans une famille aimante. Elle a alors contacté la structure. La réponse reçue, des plus étonnantes, a blessé profondément le couple.
Un refus immédiat et sans explications
En réponse à sa demande, la famille a reçu un mail indiquant un refus catégorique. En souhaitant en savoir plus, Erin et Mike ont obtenu cette réponse : « Désolé, j’espère que vous comprenez, mais je ne pense pas que, compte-tenu de l’autisme de votre fils, que ce ce serait une bonne idée ».
Révolté, le couple n’a pas souhaité en rester là et a partagé son histoire avec la presse. Il revenait sur les caractéristiques de ce spectre auquel appartient leur fils. En effet, si l’image diffusée est souvent celle d’enfants violents, sujets à des crises, ce n’est pas le cas de tous. Henry, selon ses parents, aurait été tout à fait apte à prendre soin d’une boule de poils.
Le choix de ne pas en rester là
En partageant leur mauvaise expérience sur les réseaux sociaux, la famille Doan a reçu un grand soutien. Malgré les explications de la directrice du refuge, une procédure a été enclenchée pour dénoncer la situation.
Parallèlement, la famille a trouvé son bonheur auprès d’une autre structure. Elle partage désormais son quotidien avec un canidé aussi heureux qu’elle.
Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Proche des animaux depuis l'enfance, Perrine a toujours évolué aux côtés de chats, de chiens ou encore d'oiseaux. Après un cursus littéraire et artistique, elle s'oriente naturellement vers la rédaction et prend beaucoup de plaisir à raconter les histoires de nos amis à quatre pattes pour le magazine Pets Dating.