Lors de sa première prise en charge, une mère d’accueil fait la rencontre d’un chien sénior extrêmement attachant

The Japan Times s’est rendu chez Kazuko pour en en savoir plus sur son histoire et sur ce lien si spécial qui s’est établi entre elle et son protégé Barley. Durant les mois passés chez sa mère d’accueil, Barley a été confronté à des situations difficiles, ce qui a paradoxalement permis à Kazuko de prendre la plus évidente des décisions.

« À la maison, c’était un parfait gentleman »

Dès son arrivée dans la maison de Kazuko, Barley a montré qu’il avait confiance. À l’aise dans le grand espace qui lui était proposé, le canidé s’entendait parfaitement avec les humains et les autres chiens de la maison.

Tout se corsait lorsque Kazuko l’emmenait à l’extérieur pour ses balades quotidiennes, ou pour explorer des chemins plus éloignés. Le chien prenait peur et se mettait à aboyer, tout en tirant sur sa laisse à outrance.

Yukari Yamaguchi

Un processus long et difficile

Durant tout le temps où elle a hébergé Barley, Kazuko a redoublé d’efforts pour trouver une famille pour le chien sénior. La tâche a été difficile car dès lors que la mère d’accueil se rendait dans des événements dédiés à l’adoption, Barley paniquait et se sentait très mal à l’aise. Kazuko se souvient : « dès qu’il se rendait à un événement d’adoption, il se mettait à aboyer comme un fou ».

Le comportement du chien ne permettait pas à des adoptants de se projeter avec un tel chien. Son âge effrayait aussi les personnes présentes, de même que sa santé fragile qui laissait envisager des frais importants.

Yukari Yamaguchi

« Il s’appelait désormais Barley Takao »

Kazuko pensait pouvoir mener à bien sa première mission en tant que famille d’accueil. Elle s’est aussi beaucoup attachée à ce chien avec qui elle avait passé de nombreux moments forts. Déterminée à lui redonner confiance, elle a décidé, en accord avec sa famille, d’adopter définitivement le canidé, ce qui n’est pas l’objectif de départ d’un accueil bénévole.

Pour Kazuko, l’évidence était là, et elle ne voyait plus confier Barley à quelqu’un d’autre. Elle affirmait alors, avec une pointe de fierté : « Quand nous l’avons adopté, nous nous sommes dit qu’il s’appelait désormais Barley Takao ».