Malgré de nombreux échecs, des bénévoles ne perdent pas de vue les retrouvailles entre un chat disparu depuis 2 ans et ses propriétaires

En France, la majorité des chats sont équipés d’une puce électronique, permettant de remonter plus facilement aux propriétaires. Parfois, des erreurs se glissent dans les fichiers, ce qui ralentit les enquêtes menées par les associations et bénévoles. Ce fut le cas pour Mao, qui a dû patienter avant de se rapprocher de ceux qu’il avait quittés avec regret. Actu Chartres s’est intéressé à l’histoire peu ordinaire de ce félin et de ses propriétaires.

Il ne se trouvait qu’à quelques mètres

Si certains chats quittent leur domicile pour partir à l’aventure, Mao ne sera pas parti très loin. En réalité, durant les 2 années passées loin de sa famille, il est resté à quelques mètres de son foyer d’origine, et a continué sa vie.

Un jour, il a été repéré par un voisin, qui s’en est occupé quelques temps avant de faire appel à la SPA de Chartres. Cette dernière a entamé dès lors une procédure de rapprochement entre le félin et ses éventuels propriétaires. Par chance, le chat était équipé d’une puce électronique, ce qui allait pouvoir faciliter, en théorie, son identification.

Des bénévoles sur le pont malgré les difficultés

Ayant à cœur de rapprocher le félin de ses maîtres, les bénévoles de la SPA ont tout de suite pris les choses à cœur. Il était inconcevable de faire patienter le chat plus longtemps. À ce moment-là, les bénévoles ne pensaient pas devoir faire face à autant de barrières. En effet, la puce électronique de l’animal renvoyait bien au « fichier ICAD », mais malheureusement les informations obtenues étaient erronées. Ils se souviennent : « L’identification nous renvoyait à un propriétaire qui avait des chats, mais qui n’était pas le propriétaire de Mao. Rien de correspondait ».

Des homonymes troublants

Le fichier ne comportait pas vraiment d’erreurs, mais les bénévoles avaient affaire à des homonymes, portant le même nom, le même prénom et habitant dans la même ville. Le plus étonnant, l’homonyme possédait également des chats.

Tout est bien qui finit bien pour Mao, qui, une fois le problème identifié, et cela aura pris 2 années, a pu rejoindre ses propriétaires. Soulagés, ces derniers ont pleuré de joie en apprenant la nouvelle.