Outrés par la découverte de 26 chatons devant les locaux du refuge, des bénévoles tirent la sonnette d’alarme

Gloucestershire Live est revenu sur ce sauvetage de grande envergure qui attendait les bénévoles du refuge The Moggery de Bristol. En effet, ce jour-là, plusieurs bénévoles s’apprêtaient à se rendre sur les lieux d’un sauvetage. Ils ont dû composer avec une autre situation qui s’est présentée à eux : 26 chatons se trouvaient dans un panier devant le refuge et avaient besoin de leur aide.

The Bristol Moggery Rehoming Centre / Facebook

26 nouvelles bouches à nourrir

Étant donné le jeune âge des chatons, il n’y avait pas de temps à perdre. Alors que la directrice de la structure, Christine Bayka, avouait avoir quelques difficultés à les compter, il était nécessaire de les nourrir, de les laver et de leur apporter les soins nécessaires.

Il a fallu plusieurs heures pour gérer tout ce petit monde. Certains avaient besoin d’être nourris au biberon, d’autres parvenaient à se débrouiller avec plus d’autonomie. Au final, ils ont été installés dans un box garni de couchages réconfortants.

Le refuge avait pour projet de stériliser les chatons issus de différentes portées.

Le résultat d’une situation non-contrôlée

Devant le nombre de chatons, les bénévoles ont rapidement compris les tenants et les aboutissants de la situation. Les chatons avaient très certainement été déposés par un propriétaire dépassé par les événements, qui n’avait jamais fait stériliser sa chatte. Cette dernière avait sûrement été enceinte, puis avait mis bas de femelles, qui ont subi le même sort. Cette situation aurait pu être sans fin si le refuge n’avait pas pris en main les interventions de stérilisation.

« Acquérir un animal nécessite plus de 18 ans de soins »

La responsable du refuge a souhaité rappeler, à l’occasion de l’accueil mémorable des 23 chatons, la gravité de la situation des refuges. Ces derniers subissent aujourd’hui la négligence de certains propriétaires qui ne perçoivent pas l’importance d’une réflexion avant l’adoption d’un animal. Christine Bayka rappelait : « Acquérir un animal nécessite plus de 18 ans de soins ». Il faut non seulement que l’animal soit attendu, mais que ses propriétaires aient les moyens nécessaires pour le prendre en charge.

Pour de nombreux bénévoles, le souci réside dans le manque de responsabilisation des propriétaires qui adoptent parfois dans des conditions inquiétantes, via des sites internet, ou encore entre particuliers.