Propriétaire d'un chat malade, elle interpelle les internautes pour savoir jusqu'où ils sont prêts à pousser les dépenses
Une habitante de Gisborne (Nouvelle-Zélande) a ouvert un débat enflammé sur les réseaux sociaux. Propriétaire d'un chat malade, nécessitant des traitements onéreux, elle a demandé aux internautes jusqu'où ils sont prêts à aller en termes de dépenses pour soigner leur animal de compagnie.
Adopter un chat, un chien ou tout autre petite bête entraîne de nombreuses responsabilités. Assurer son bien-être et sa santé en fait partie. Pour rappel, l'article R. 215-4 du Code rural stipule : « [...] est puni de la peine d'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe, le fait pour toute personne qui élève, garde ou détient des animaux domestiques ou des animaux sauvages apprivoisés ou en captivité : de les laisser sans soins en cas de maladie ou de blessure. »
Alors, si votre boule de poils tombe gravement malade et requiert des soins spéciaux, engendrant des factures salées, jusqu'où iriez-vous pour le soigner ? Cette question a été posée par une Néo-Zélandaise, dont le félin de 7 ans souffre d'une maladie l'empêchant d'ingérer correctement ses aliments.
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Poser des limites ?
Comme le dévoile un article paru dans les colonnes de Newshub, la maîtresse du chat a confié son incapacité à dépenser des milliers de dollars pour sa santé.
Bien que les frais liés aux consultations vétérinaires n'aient pas posé problème, la famille sera contrainte de réaliser des devis et de fixer un budget limite. « Je sais que les chats sont nos "enfants", mais nous allons devoir mettre une limite quelque part », a indiqué la propriétaire du félin.
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Consultations vétérinaires et assurance
De nombreux internautes ont réagi à sa publication. La plupart d'entre eux ont affirmé qu'ils seraient prêts à s'endetter pour soigner leur ami à fourrure. Alors qu'une personne a révélé avoir déboursé plus de 2 000 $ (environ 1 340 €) pour rapatrier ses chats, une autre a assuré qu'elle pourrait hypothéquer sa maison si nécessaire.
Quoi qu'il en soit, pour Alison Vaughan, responsable scientifique à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA), tout propriétaire doit effectuer « des bilans de santé réguliers pour détecter les problèmes à un stade précoce et souscrire une assurance pour animaux de compagnie afin d’aider à payer les factures vétérinaires. »
Chaque animal est différent. Mais s'il tombe malade ou est victime d'un accident du jour au lendemain, les frais engendrés par les soins peuvent atteindre des niveaux imprévus.
Par Joséphine Voisart
Rédactrice Web
Joséphine est l'heureuse adoptante d'Anthéa, une chatte issue d'un refuge de sa région ; et de Lizzy, une chienne qui a connu l'errance en Roumanie. Passionnée d’animaux, de lecture et d’écriture, elle utilise sa plume aiguisée au service des animaux et de tous ceux qui les aiment sur Pets-Dating.com