Touché par le parvovirus, un chiot provoque l’inquiétude de sa maîtresse et des équipes soignantes
Blue n’avait que 10 semaines lorsqu’il a été admis à la clinique vétérinaire pour des symptômes préoccupants. Lorsque le diagnostic est tombé, l’équipe médicale et sa maîtresse ont été envahies par une profonde inquiétude.
Conformément à ce que les vétérinaires avaient préconisé, Blue n’était pas sorti hors de son jardin car il n’avait pas encore reçu l’intégralité de ses vaccins. Malgré ces précautions, le jeune canidé a contracté une maladie grave : le parvovirus.
Des signes d’alerte
Blue est un petit Doberman qui a été accueilli avec beaucoup de joie au sein de son nouveau foyer. Malheureusement, à peine quelque temps après son arrivée, sa maîtresse a remarqué des signes inquiétants. En effet, le chiot a été pris de nombreux vomissements, puis de diarrhées. Sa propriétaire a tout d’abord pensé que cela était normal, étant donné le jeune âge du chien. Les symptômes se sont ensuite aggravés dans les heures qui ont suivi, avec l’apparition de sang dans les selles. Blue a tout de suite été emmené aux urgences vétérinaires.
« J’étais sous le choc »
Rapidement, les vétérinaires ont compris que Blue était en mauvaise posture. L’inquiétude a vite gagné la maîtresse du tout jeune chiot. Cette dernière confiait à l’Express : « Les vétérinaires m’ont demandé si je voulais qu’ils le réaniment s’il subissait un arrêt cardiaque. J’étais sous le choc ».
Entre temps, la maîtresse du canidé a dû rentrer chez elle pour prendre soin de son autre chien, Thor. Durant son absence, les vétérinaires ont tout tenté pour sauver le chiot : traitement antibiotique ou encore transfusions sanguines.
La parvovirose : une maladie très contiagieuse
Le parvovirus ou parvovirose, maladie virale et contagieuse, peut toucher en particulier le chiot, qui ne dispose pas encore de toutes ses défenses immunitaires. Au moment de son début de maladie, Blue avait reçu la première dose de son vaccin, mais pas encore la deuxième.
Le virus étant extrêmement contagieux, la transmission se fait souvent par la voie des excréments d’autres chiens. Une fois dans le corps, il attaque le système digestif, puis la moelle osseuse. S’il n’est pas pris en charge, le virus finit par toucher les globules blancs et tout le système immunitaire.
Enfin une bonne nouvelle
La détermination des vétérinaires a fini par porter ses fruits. Blue s’en est sorti après plusieurs jours. Il est tout de même resté en observation, le temps aussi de s’assurer que son frère canin ne soit pas touché par le même virus.
Le parvovirus est du passé pour cette famille et son histoire nous rappelle la nécessité de garder une vigilance constante à son égard.
Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Proche des animaux depuis l'enfance, Perrine a toujours évolué aux côtés de chats, de chiens ou encore d'oiseaux. Après un cursus littéraire et artistique, elle s'oriente naturellement vers la rédaction et prend beaucoup de plaisir à raconter les histoires de nos amis à quatre pattes pour le magazine Pets Dating.