Trouvant une masse suspecte dans l’organisme d’un chat, des vétérinaires réalisent leur erreur en approfondissant leurs examens

Nermal, un Sacré de Birmanie de 8 ans, a un péché mignon particulier. La boule de poils adore les élastiques à cheveux, mais non pas pour jouer avec. En réalité, elle les ingurgite, ce que sa maîtresse a fini par découvrir en la voyant s’affaiblir au fil des jours. Les vétérinaires étaient également loin de la vérité, pensant qu’elle avait développé un cancer.

Perri Padula, la propriétaire du félin originaire d’Australie, l’avait déjà surpris en train de jouer avec des chouchous, précisait le média Stuff. Elle les rangeait donc précautionneusement dans une boîte fermée afin qu’il n’y ait plus accès, mais il arrivait que ses 2 fillettes perdent les leurs.

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Une santé préoccupante

Perri a commencé à s’inquiéter en voyant son félin léthargique. Lui qui était d’ordinaire très actif « n’allait pas bien » selon ses propres termes. Inquiète, elle l’a conduit à la clinique Greencross Vets afin qu’il soit examiné. Après qu’elle ait détaillé ses symptômes, les vétérinaires ont proposé de lui réaliser une échographie. Ils ont alors soupçonné une masse dans son estomac.

Celle-ci semblait douloureuse, car il réagissait lorsqu’on lui touchait le ventre. Malheureusement, il pouvait s’agir d’un cancer, mais il fallait attendre le lendemain pour en avoir le cœur net. En effet, les résultats de la radio n’étaient pas disponibles dans l’immédiat.

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Un constat étonnant

Le jour suivant, les vétérinaires ont reçu l’échographie et ont été scotchés par les résultats. La boule de poils avait bien une masse au sein de son estomac, mais celle-ci était bénigne. En réalité, il s’agissait d’un amas d’élastiques pour cheveux. Il y en avait 37 au total, accumulés sur plusieurs mois. Une intervention de 45 minutes a été nécessaire pour les retirer et Nermal s’est réveillé en bonne santé.

En partageant son histoire, Perri demande aux autres propriétaires de faire preuve d’attention envers leurs animaux, car un accident est vite arrivé : « Si certaines choses vous inquiètent, il est préférable d'en parler à votre vétérinaire le plus tôt possible parce que nous pourrions peut-être envisager davantage de prévenir plutôt qu'ils aient recours à la chirurgie ».