Un chat reste introuvable pendant 2 longues années après un quiproquo dans une pension féline

Un chat confondu avec un autre après un séjour en pension et s’étant échappé a finalement refait surface 2 ans plus tard, rapportait Le Petit Bleu des Côtes-d’Armor.

Anne-Gaëlle Rabot et sa famille, qui habitent Corseul près de Dinan (22), étaient parties en vacances. Avant leur départ, elles avaient confié leur chat noir Lestat à une pension féline dinannaise.

Le séjour terminé, le mari d’Anne-Gaëlle s’est rendu à la garderie pour chat afin de ramener Lestat à la maison. En le récupérant, l’homme a eu un doute ; le minet semblait plus petit. Il l’a tout de même emmené dans sa caisse de transport à bord de la voiture, où l’attendaient sa femme et sa fille.

En l’entendant miauler dans le véhicule, les Rabot ont compris qu’il ne s’agissait pas du tout de Lestat. Ils ont appelé la pension et y sont retournés. Après quelques minutes d’hésitation, le responsable s’est décidé à passer l’animal au lecteur de puce d’identification, qui a confirmé que c’était un autre chat.

Anne-Gaëlle Rabot

Il appartient à une personne qui était venue récupérer son animal de compagnie une semaine plus tôt. Possédant une robe noire lui aussi, il avait été confondu avec Lestat, et c’est ce dernier qui lui avait été remis. L’ami félin des Rabot s’était échappé tout juste après, sur le parking de la pension, pour ne plus réapparaître depuis.

Sous le choc, les propriétaires de Lestat se sont mis à le chercher partout. Ils ont multiplié les messages sur les réseaux sociaux et les coups de fil. Anne-Gaëlle a sillonné le quartier, un sac de croquettes à la main, dans l’espoir d’apercevoir son chat. Des efforts qui sont hélas restés infructueux.

Retrouvé sain et sauf par une passante

Elle demeurait sans nouvelles de Lestat pendant 2 ans, jusqu’à ce que la clinique vétérinaire de l’Aublette, dans la commune voisine de Quévert, l’appelle pour lui annoncer que son chat venait d’y être admis.

La veille, en effet, une dame avait découvert près d’un fast-food un chat noir qu’elle croyait errant et avait eu la gentillesse de l’emmener à la clinique. La puce du matou a permis au praticien d’obtenir les coordonnées des Rabot.

Quelques jours plus tôt, Anne-Gaëlle était passée à proximité du restaurant en question et avait crû y reconnaître Lestat, mais ne l’avait plus revu par la suite.

Les retrouvailles ont eu lieu le jour-même, quand la maîtresse du chat a terminé sa journée de travail. Lestat a pu rentrer à la maison, parmi les siens. Les enfants étaient aux anges.

Le chat était en bonne santé et n’avait pas perdu de poids. Il a simplement fallu lui retirer quelques tiques. Il n’a pas mis longtemps à reprendre ses vieilles habitudes.