Un chat se rend devant une fenêtre et sollicite de l’aide après plusieurs années d’errance (vidéo)
Cheetos a vécu durant plusieurs années dehors, livré à lui-même. Un jour, alors que l’hiver s’installait peu à peu à Montréal, il a décidé de faire appel à une femme attentive. Dès lors, il a découvert une vie plus sereine, à l’abri du manque.
Le chat au pelage roux et blanc et à l’air malicieux errait de rues en rues à Montréal (Canada). Il avait résisté à plusieurs hivers, en comptant sur l’aide régulière d’habitants sensibles à sa situation. Un soir, Cheetos en a eu assez et a frappé à la bonne porte. Love Meow est revenu sur une rencontre émouvante.
Il a rencontré « sa bonne fée »
Cheetos s’est présenté devant la fenêtre d’une parfaite inconnue. Il ne l’a sans doute pas fait par hasard car la Canadienne l’a tout de suite repéré. Il s’agissait de Marie-Pier. Connaissant la situation des félins errants, la sauveuse a décidé d’accueillir Cheetos pour la nuit. Dès le lendemain, il a été confié au refuge Chatons Orphelins Montréal.
L’état de santé du félin laissait à désirer. Il avait un début d’engelures, en particulier au niveau des oreilles.
Chatons Orphelins Montréal / Facebook
Une visite déterminante chez le vétérinaire
Les bénévoles ont tout de suite confié le félin à un vétérinaire. À la clinique, le chat a pu être soigné pour ses blessures aux oreilles, une hanche fracturée, mais a également reçu un diagnostic inquiétant. Du fait certainement de ses années passées dans la rue, le chat était porteur du sida des chats.
Grâce à un bénévole, aussi père d’accueil, de l’association, Cheetos a pu retrouver un peu d’apaisement.
Une personnalité attachante
Cheetos s’est rapidement révélé être un adorable chat. Très friand de jouets, en particulier de « jouets à l’herbe à chat », il n’a jamais manqué une occasion de pouvoir s’amuser.
Aux dernières nouvelles, les bénévoles étaient toujours à la recherche d’une famille pour l’accueillir définitivement. L’équipe rappelait que l’adoption d’un chat porteur du virus de l’immunodéficience est toujours complexe. Les familles se montrent réticentes à l’idée d’adopter un chat malade, dont l’espérance de vie est souvent réduite. Par ailleurs, il est important de garder en tête que ce virus ne peut en aucun cas se transmettre de l’animal à l’homme, ni à une autre espèce, telle que les chiens.
Si des précautions sont à prendre pour ce type d’adoption, un accompagnement par les refuges existe. Nous souhaitons le meilleur à Cheetos, qui a eu le courage d’aller chercher de l’aide et qui mérite une famille aimante.
Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Proche des animaux depuis l'enfance, Perrine a toujours évolué aux côtés de chats, de chiens ou encore d'oiseaux. Après un cursus littéraire et artistique, elle s'oriente naturellement vers la rédaction et prend beaucoup de plaisir à raconter les histoires de nos amis à quatre pattes pour le magazine Pets Dating.