Une chatte errante trouve refuge dans un monument et en est chassée du jour au lendemain

Âgée de 17 ans, Anastasia a besoin de tranquillité et elle l’a trouvée dans l’entrée d’un magnifique palais croate. Au fil du temps, les habitants et les visiteurs se sont liés à la chatte, toujours docile et amicale. Lors de l’annonce de son expulsion, une grande communauté s’est réunie pour soutenir la féline et lui offrir un meilleur avenir. Le Journal du Dimanche est revenu sur ce fait divers marquant.

@kneginjaanastazija / Instagram

De chat errant à princesse du palais

Anastasia est arrivée d’elle-même dans ce bâtiment classé monument historique. Une petite caisse en carton a été installée par un visiteur, afin de lui offrir un endroit pour se reposer. Constatant que la féline s’était définitivement installée dans le lieu, un habitant a décidé de lui construire une habitation digne de ce nom, qui lui permettrait d’avoir un chez-elle.

Srdjan Kera est revenu quelques temps plus tard avec un meuble magnifique en bois, reprenant les moulures du palais. Il s’agissait d’une niche un peu particulière, décorée d’un coussin en velours rouge à l’intérieur, et d’une plaque en métal doré, avec le nom de la chatte. Anastasia s’est tout de suite sentie à son aise dans ce lieu personnalisé et y a passé de longues heures, entre les rencontres avec les visiteurs.

Une chatte connue des visiteurs

Anastasia ne laissait pas les visiteurs indifférents. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses photos de la chatte ont circulé. On peut la voir dans son palais miniature, aux côtés de touristes, ou encore posant fièrement sur un muret de l’entrée du monument.

Au fil du temps, la chatte est devenue connue, volant presque la vedette au palais en lui-même.

Expulsée pour cause d’atteinte au patrimoine national

Un jour, la direction des musées de Dubrovnik a estimé que la présence de la chatte n’était plus tolérable. Elle devait quitter les lieux, son installation étant perçue comme intolérable du fait du caractère « unique et historique » du lieu.

Toute une communauté s’est mobilisée pour Anastasia, depuis les habitants de la métropole croate, jusqu’aux inconnus de passage dans le monument. Sur les réseaux sociaux, on a pu lire : « Rendez-lui sa maison ! ». Une grande colère émanait de ces individus, outrés par une telle situation. Malheureusement, la direction du musée n’a pas été compréhensive et il semble que le cas d’Anastasia ne puisse pas être reconsidéré. La mobilisation, nous l’espérons, a peut-être permis à la chatte de trouver un nouveau foyer.