Une expérience démontre que les chiens cohabitant dans un même box au refuge sont plus apaisés et maximisent leurs chances d’être adoptés
Cette récente étude menée aux États-Unis aura certainement un impact sur le bien-être animal dans les refuges au cours des années à venir. Elle a permis de mettre en avant l’importance du maintien de la socialisation dans ces lieux si particuliers que sont les refuges. Les résultats de l’expérience sont impressionnants.

Cosmos est revenu dernièrement sur cette étude intéressante qui s’est déroulée aux États-Unis. Alors que bon nombre de chiens peinent à trouver des familles, des enquêteurs ont décidé de se pencher sur leur cas, tout en essayant de changer les choses. Les refuges ont désormais quelques clés supplémentaires en main pour élargir le champ de possibilités de ces toutous parfois délaissés.
The Humane Society of Western Montana / Facebook
« Nous voulions examiner si le logement par paire pouvait être une mesure utile pour améliorer le bien-être des chiens de refuge »
C’est en 2024 qu’Erica Feuerbacher et son équipe ont rendu les résultats de leur enquête qui s’est déroulée auprès de 61 chiens hébergés dans des refuges. Le postulat de la recherche était que les chiens vivant l’expérience du refuge à deux avaient plus de chance de trouver des familles que les chiens isolés dans des chenils.
L’expérience a consisté en la séparation du grand groupe de chiens. Une moitié a été installée dans des box individuels et l’autre placée en duo.
The Humane Society of Western Montana / Facebook
Des données tangibles
Les résultats récoltés par l’équipe ont mis en évidence une vraie différence. Ils ont pu s’appuyer sur l’observation, mais aussi des données mesurables telles que le taux d’hormones dans les urines, notamment le taux de cortisol ou la créatinine.
Les signes ont aussi été nombreux du côté du comportement des chiens, très nettement différents d’un groupe à un autre.
Mettre en place les conditions idéales
L’étude a donc mis clairement en évidence que les chiens en duo se sentaient mieux et étaient nettement moins concernés par le stress. En effet, pour le groupe des "colocataires", la proximité avec un autre compagnon, dans le même cas, a permis de surmonter l’angoisse représenté par « le bruit », ou encore « les espaces confinés ».
L’étude a pu même établir que les chiens assemblés en fonction de leur comportement trouvaient leur famille 4 jours avant les autres canidés.
Les refuges ainsi que les adoptants ont désormais une meilleure visibilité sur la façon dont il est possible de faire progresser les chiens en refuge. De l’attention et de l’interaction, voilà souvent ce qui est nécessaire au bien-être de ces animaux normalement de passage dans ce lieu.

Par Perrine Dubreuil
Rédactrice web
Proche des animaux depuis l'enfance, Perrine a toujours évolué aux côtés de chats, de chiens ou encore d'oiseaux. Après un cursus littéraire et artistique, elle s'oriente naturellement vers la rédaction et prend beaucoup de plaisir à raconter les histoires de nos amis à quatre pattes pour le magazine Pets Dating.