Une femme aveugle et son chien-guide se retrouvent dans la bonne humeur après de longs mois de séparation

Kimberley Burrows, une étudiante originaire de Leeds (Angleterre), partage son quotidien avec sa chienne-guide Tami. Celle-ci l’aide à surmonter sa cécité dans la vie de tous les jours. Alors, lorsqu'elle s'est fait hospitaliser pendant plusieurs semaines, sa maîtresse a ressenti un grand vide. Par chance, sa meilleure amie canine lui est revenue en bonne santé.

Tami est entrée dans la vie de Kimberley en 2014, précisait People. Cette dernière n’est pas aveugle de naissance, mais a progressivement perdu la vue au fil des années. Puisque son autonomie était impactée, elle s’est intéressée aux chiens guides.

© Kimberley Burrows / People

Tami l’a aidée sur tous les points

Elle a fait la rencontre de Tami, qui a rejoint son foyer. La femelle Labrador avait suivi une formation pour aider les personnes aveugles au quotidien et savait exactement quoi faire pour soulager sa maîtresse. Laquelle a pu appréhender la vie de façon beaucoup plus sereine : « Elle me donne la liberté de profiter de ma vie comme n'importe qui d'autre, de manière sûre et soutenue ».

Tami accompagnait la femme dans ses moindres déplacements et assistait même aux concerts de métal à ses côtés. Malheureusement, cette belle harmonie a été rompue quand la chienne a développé des tumeurs.

© Kimberley Burrows / People

Des retrouvailles émouvantes

Par chance, celles-ci étaient bénignes. Il était toutefois nécessaire de les retirer, alors Tami a dû être hospitalisée pendant une longue période. À cause de son handicap, Kimberley n’était pas en mesure de s’occuper d’elle au cours de sa convalescence et les amies ont été séparées pendant 213 jours.

Cette attente interminable a pris fin lorsque l’état de santé de la chienne s’est stabilisé et qu’elle a pu reprendre ses fonctions. Elle n’avait jamais oublié Kimberly et quand les 2 se sont retrouvées, l’émotion était à son comble : « J’avais tellement de mal à retenir mes larmes » se souvenait la femme. La vie a doucement pu reprendre là où elles l’avaient laissé.