Une femme interdite de détenir un animal pendant 7 ans pour ne pas avoir emmené son chat chez le vétérinaire
La propriétaire d’un chat atteint d’un sévère problème oculaire a été jugée devant un tribunal et condamnée. Elle n’a pas fourni les soins de santé nécessaires à son animal, qui a souffert pendant des semaines. Ce dernier a été pris en charge par une association.
Parce qu’elle n’a pas consulté de vétérinaire lorsque son chat souffrait, Chloe Cochrane a été condamnée par le tribunal du shérif de Glasgow, en Écosse. Les membres de la SPCA local ont récupéré le félin pour le soigner. Une affaire relayée par le Daily Record.
Chloe Cochrane était dans le collimateur des enquêteurs de l’organisme. Ceux-ci s’étaient rendus chez elle et avaient découvert son chat, Max, en piteux état.
De graves problèmes de santé non traités
Le malheureux avait un problème oculaire très sérieux : « Max souffrait d'une affection à l'œil droit qui semblait rouge, enflé et douloureux. Il n’ouvrait pas complètement l’œil. La troisième paupière était exposée et des pertes brunes pouvaient être observées » a témoigné Erwin, inspecteur SPCA.
Face à ce constat, il n’était pas question de laisser Max sur place. Les agents l’ont conduit dans leur refuge du Lanarkshire pour lui fournir « des soins continus et un traitement vétérinaire ».
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Une propriétaire qui doit répondre de ses actes
Entre les mains des spécialistes, le diagnostic du chat est tombé : « Max souffrait d'un entropion sévère, où la paupière s'enroule vers l'intérieur et provoque un frottement douloureux des cils ainsi que de la fourrure sur la surface de l'œil ». Un trouble qui lui a causé « beaucoup de douleurs et de souffrances inutiles », lesquelles auraient pu être évitées selon Erwin.
La négligence de Chloe Cochrane envers Max lui a valu une condamnation. La femme a l’interdiction de posséder ou de garder un animal de compagnie pendant 7 ans. Elle devra parallèlement effectuer 80 heures de travail d'intérêt général pour payer sa dette. La SPCA affirme que quiconque soupçonne de la maltraitance animale chez autrui peut alerter une association de protection afin qu'elle mène une enquête.
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Par Fanny Maurice
Rédactrice Web
Attendrie par les animaux depuis son plus jeune âge, Fanny n’a jamais vécu sans eux et partage actuellement son quotidien avec son chat Rosie. Suivant d’abord un cursus de rédaction dans le domaine scientifique, elle a finalement choisi de se former au sein du magazine Pets Dating pour intégrer une communauté qui partage sa passion.