Une femme utilisatrice de fauteuil roulant adopte des chiens handicapés pour leur offrir une seconde chance
Utilisatrice de fauteuil roulant, Mary comprend mieux que quiconque que les chiens handicapés ont le droit d’avoir une vie comme les autres !
Mary Garland vit à Londres et est atteinte d’arthrite depuis qu’elle a 9 ans. De ce fait, elle utilise un fauteuil roulant. Depuis l’année 2014, elle a décidé de venir en aide à des chiens handicapés, en leur offrant une nouvelle vie. Aujourd’hui, elle a 3 canidés en fauteuil roulant, et un qui souffre de surdité.
Mary améliore le quotidien de chiens au passé compliqué
Les chiens que Mary adopte ont bien souvent eu un passé très compliqué. Pour la plupart, leur handicap est survenu suite à un accident. Il y a Aaron, un croisé Berger qui a été jeté d’un balcon; Pongo, un Spitz Japonais destiné à la consommation de viande en Corée; ou encore Cheeky Foxy, qui a été écrasé par une voiture.
En les adoptant, et grâce à une collecte de fonds, Mary a pu leur offrir de beaux fauteuils roulants. Elle leur paye également des séances d’hydrothérapie quand cela est nécessaire. Malgré leur passé difficile, les chiens de Mary ont retrouvé de l’autonomie et surtout de l’amour et du bonheur.
Mary lutte au quotidien contre les préjugés
Le choix de vie de Mary n’est pas facile, car il est très souvent critiqué. Certains pensent qu’il est cruel de garder en vie des animaux handicapés. Les vétérinaires sont les premiers à lui dire qu’elle devrait les faire euthanasier. “Je leur ai expliqué que je n'aurais pas de chien souffrant – c'est une autre chose. Mais ils ne souffrent absolument pas. D'accord, ils sont incontinents, mais ils vivent et aiment toujours la vie”, a expliqué Mary à My London.
“Comme je suis moi-même en fauteuil roulant, je peux me retourner et dire [aux vétérinaires] : 'Regardez, je suis en fauteuil roulant, que pensez-vous de moi ?' Ils ne savent pas quoi dire, évidemment.”
Le second préjugé auquel la jeune femme est confrontée est l’idée qu’elle ne pourra pas bien s’occuper de ses chiens, sachant qu’elle est elle-même en fauteuil. Ce à quoi elle répond “si je ne peux pas faire face, je demande à quelqu'un d'autre de m'aider. Je m'assure que tout ce qui est nécessaire est fait.”
Si Mary rend heureux des chiens qui ont eu un début difficile dans la vie, ses canidés l’aident aussi en retour. Devoir sortir promener ses animaux permet qu'elle garde un bon moral. De plus, ils l’aident à accepter son handicap. “Les voir continuer m'aide définitivement à ne pas tomber dans l'apitoiement sur moi-même, la dépression, ou à me demander ‘pourquoi moi ?’”.
Par Wendy Lonis
Rédactrice Web
Ingénieur agronome de formation, Wendy allie ses passions pour les mots et les animaux en écrivant pour Pets-dating. Rédactrice web indépendante, elle partage sa maison avec de nombreux amis à poils ou à plumes : un berger australien, des poules et même des pigeons voyageurs !