Adopter un chien en refuge

Les questions à se poser avant d’adopter un chien en refuge

Formidable partenaire de vie, le chien a toujours été considéré comme le « meilleur ami de l’Homme ». Son adoption en refuge nécessite toutefois une mûre réflexion, car son arrivée bouleversera votre manière de vivre.

En effet, il ne suffit pas d’entrer dans l’établissement et de choisir la plus belle boule de poils ! Avant de franchir les portes de la structure d’accueil, nous vous recommandons de vous poser les bonnes questions afin de prendre votre décision en toute connaissance de cause :

• Pourquoi souhaité-je adopter un chien ?
• Suis-je prêt(e) à m’engager sur le long terme ?
• Ai-je suffisamment de temps à lui consacrer ?
• Ai-je une solution de garde en cas d’absence ?
• Ai-je les moyens financiers nécessaires pour prendre soin de lui tout au long de sa vie ?
• Suis-je prêt(e) à changer mes habitudes ?
• Puis-je lui offrir assez d’espace ?
• Saurai-je me montrer patient(e) ?
• Suis-je allergique ?
• Je vis déjà avec un petit compagnon. S’entend-il avec les autres animaux ?

Cette démarche réflexive avant de sauter le pas demeure primordiale pour savoir si vous êtes prêt et éviter les mauvaises surprises. L’adoption d’un chien n’est pas une décision anodine !

Visiter le refuge et se renseigner sur le chien

Grâce aux sites web des associations de protection animale et aux réseaux sociaux, il est possible de consulter facilement les profils des pensionnaires de refuge depuis votre ordinateur ou votre téléphone portable. Mais ne vous fiez pas uniquement à une jolie photo !

Pour une adoption réussie, nous vous conseillons vivement de visiter l’établissement, de discuter avec les membres de l’équipe présents sur place et de rencontrer le toutou qui vous fait de l’œil.

Chaque résident canin a sa propre personnalité, des attentes spécifiques et une histoire particulière. Les caractéristiques ainsi que les besoins de celui qui fait chavirer votre cœur doivent absolument correspondre à votre mode et votre environnement de vie.

Le jour de votre visite, vous pouvez demander aux bénévoles ou au personnel :

• L’historique du chien.
• Ses besoins.
• Son état de santé.
• Son caractère.
• Ses activités et ses goûts préférés.
• Ses éventuels problèmes de comportement.
• Son niveau d’éducation.
• Ses ententes avec les autres animaux (congénères, chats, rongeurs…).

Ne soyez pas surpris si vos interlocuteurs vous posent également des questions. Soucieux du bien-être et de la santé de leurs protégés, ils se renseignent un maximum sur votre foyer, vos motivations, votre cadre de vie, vos habitudes et votre emploi du temps. Certaines associations organisent même des visites avant l’adoption à votre domicile, afin de s’assurer que le toutou adopté se voit offrir les bonnes conditions de vie.

Les documents à apporter le jour de l’adoption d’un chien en refuge

Ça y est, le grand jour est arrivé : un nouveau membre de la famille posera bientôt la patte dans votre demeure. Pour le récupérer en toute sécurité, n’oubliez pas de rapporter un harnais et une laisse. Il se peut que vous ayez également besoin d’une caisse de transport adaptée à sa taille et son poids pour le conduire jusqu’à sa nouvelle maison.

En plus de ramener ces accessoires, il est nécessaire de présenter plusieurs documents afin d’officialiser l’adoption :

• Une pièce d’identité : carte d’identité nationale, passeport…
• Un justificatif de domicile datant de moins de 3 mois : facture d’électricité, d’eau, de gaz ou de téléphone, quittance de loyer…
• Un justificatif de revenus récent : fiche de paie…
• Un moyen de paiement : carte bancaire, chéquier, espèces…

Le saviez-vous ? Depuis le mois d’octobre 2022, le futur adoptant doit signer le certificat d’engagement et de connaissance des besoins spécifiques de l’espèce, remis par l’équipe du refuge, à minima 7 jours avant l’adoption officielle. Il s’engage ainsi à respecter les besoins physiologiques, comportementaux et médicaux de l’animal. Outil de lutte contre les achats impulsifs et les abandons, il met aussi l’accent sur les implications financières liées à la détention d’un animal de compagnie.