Les erreurs à éviter lors de l'adoption d'un chat

Erreur n°1 : accueillir un chat sans réfléchir

Chaque année, de nombreux petits félins absolument craquants poussent les portes des refuges et espèrent connaître le bonheur de la vie de famille. Mais avant de tendre les bras vers une adorable boule de poils, il convient de prendre le temps de bien réfléchir et de préparer sérieusement votre projet d’adoption.

En effet, trop nombreux sont les animaux victimes d’adoptions faites sur un coup de tête. Résultat ? Ils ne s’adaptent pas à leur nouvelle vie et développent des comportements indésirables. Certains sont même ramenés au refuge ou abandonnés directement dans la rue…

Pour rappel, les chats sont des êtres doués de sensibilité ayant des émotions, un caractère qui leur est propre, une histoire particulière et des besoins spécifiques. Il est nécessaire de leur offrir un environnement et des activités adaptés à leur profil.

Ainsi, nous vous invitons à vous poser les bonnes questions avant de franchir le pas pour déterminer vos motivations et vos capacités d’accueil. N’hésitez pas à prendre le temps de visiter l’établissement et de vous renseigner auprès du personnel au sujet du ou des pensionnaires qui vous intéressent, pour faire le meilleur choix.

Erreur n°2 : prendre un chaton trop jeune

Comment ne pas avoir le cœur qui fond devant une minuscule boule de poils ? Toutefois, vous ne pouvez pas en adopter une à n’importe quel âge. En effet, il faut que l’animal soit sevré avant de pouvoir s’envoler de son nid.

En France, l’âge légal pour adopter un chaton est fixé à 8 semaines. En pratique, cette période est trop précoce, car le sevrage et l’éducation maternelle ne sont pas terminés. Retiré trop tôt, un petit félin risque de présenter des troubles comportementaux en grandissant (agressivité, peur, malpropreté…).

En règle générale, le meilleur moment pour offrir un nouveau départ à un chaton a lieu entre sa 10^e et sa 14^e semaine de vie (soit 3 mois environ).

Erreur n°3 : adopter un chat uniquement parce qu’il est mignon

Pléthore de petites boules de poils ont subi des échecs d’adoption, car leur famille les a adoptées après les avoir trouvées mignonnes. Prendre un animal de compagnie en se basant uniquement sur son physique est loin d’être une bonne idée.

Lors de votre rencontre avec un chat qui vous intéresse, renseignez-vous attentivement à son sujet pour savoir s’il convient à votre mode et votre lieu de vie. Santé, personnalité, besoins, niveau d’éducation, ententes avec les autres animaux et les enfants… Plusieurs paramètres sont à prendre en compte, avant de l’accueillir officiellement.

Un chat dont les besoins ne sont pas comblés peut se sentir malheureux et avoir des problèmes de comportement pouvant non seulement lui nuire directement (automutilation, anxiété…), mais aussi occasionner des tensions au sein de votre foyer ou du voisinage (destruction, malpropreté, miaulements intempestifs…).

Erreur n°4 : imposer l’adoption d’un chat aux membres de la famille

Vous mourrez d’envie d’ouvrir les portes de votre maison et de votre cœur à un chat. Mais les autres membres de votre foyer sont-ils d’accord avec votre projet ? Sont-ils prêts à s’investir dans cette adoption ?

Pour éviter à l’animal de souffrir, il est essentiel de ne pas imposer votre démarche à votre entourage. Discutez-en tous ensemble, notamment avec les enfants qui égayent votre quotidien. Adopter un compagnon aux pattes de velours est une décision à prendre en famille.

De plus, vérifiez que personne n'est concerné par une allergie aux chats.

Erreur n°5 : sous-estimer l’engagement et les responsabilités liés à l’adoption d’un chat

Les chats peuvent vivre entre 15 et 20 ans, voire plus. La longévité dépend de la race, de l’état de santé et des conditions de vie de votre partenaire félin. Quoi qu’il en soit, son adoption nécessite du temps, de la patience et de l’amour.

Non seulement vous devez interagir quotidiennement avec votre fidèle compagnon au travers d’activités ludiques et de témoignages d’affection, mais aussi l’entretenir. Concrètement, vous devez veiller à son bien-être et à sa santé jusqu’à son dernier souffle.

En outre, il est primordial de prendre en compte l’aspect matériel et budgétaire d’une telle démarche. En tant qu’adoptant responsable, vous devrez prévoir un budget pour les frais liés à l’alimentation, aux accessoires, aux soins vétérinaires et aux imprévus (prise en charge à la suite d’un accident ou d’une maladie, garde, transport…). Et ce sur plusieurs années.