Les vaccins essentiels chez le chien

La vaccination du chien en France

En France, la vaccination de celui qu'on appelle « le meilleur ami de l’Homme » n’est pas obligatoire contrairement à l’identification. En effet, comme le stipule l’article L212-10 du Code rural et de la pêche maritime : « Les chiens, les chats et les furets, préalablement à leur cession, à titre gratuit ou onéreux, sont identifiés par un procédé agréé par le ministre chargé de l'agriculture mis en œuvre par les personnes qu'il habilite à cet effet. Il en est de même, en dehors de toute cession, pour les chiens âgés de plus de quatre mois […]. L’identification est à la charge du cédant. »

À ce jour, il existe une exception imposée par la loi : le vaccin contre la rage est effectivement exigé pour les toutous voyageant au sein de l’Union européenne. De plus, la vaccination antirabique est obligatoire pour les chiens des catégories 1 et 2.

Les maladies contre lesquelles faire vacciner son chien

Bien qu’elle ne soit pas obligatoire sur le territoire français, la vaccination est fortement recommandée pour protéger les chiots, mais aussi leurs aînés contre les maladies, dont certaines peuvent être fatales.

Nous avons dressé une liste de pathologies, contre lesquelles vous pouvez faire vacciner votre partenaire canin :

• La maladie de Carré : très contagieuse, elle est provoquée par un virus. Fièvre, écoulement nasal, difficultés respiratoires, diarrhée… Les symptômes sont variés.
• L’hépatite de Rubarth : cette maladie infectieuse atteint le foie, les reins, les poumons, ainsi que les yeux.
• La parvovirose : il s’agit d’une affection virale à l’origine d’une gastro-entérite hémorragique. Elle peut être mortelle, en particulier chez les chiots non vaccinés.
• La toux du chenil : cette maladie respiratoire s’avère être très contagieuse.
• La piroplasmose : c’est une maladie causée par la piqûre d’une tique qui, non traitée, peut être fatale au chien.
• La leptospirose : maladie bactérienne, elle peut se transmettre à l’Homme.
• La leishmaniose : souvent mortelle, cette maladie parasitaire est transmise par des petits insectes ailés appelés phlébotomes.
• La rage : zoonose (transmissible à l’Homme) s’attaquant au système nerveux et entraînant le décès de l’animal.

Le calendrier de vaccination de son chien

À partir de l’âge 6 à 8 semaines, le chiot est particulièrement exposé aux maladies. La raison ? Il n’est plus protégé par les anticorps de sa mère. C’est donc à cette période que les premiers vaccins commencent.

Par la suite, les rappels s’effectuent tous les 3 à 4 semaines jusqu’à 16 semaines ; et un an après la première injection. Puis, la fréquence des rappels varie en fonction du vaccin et du mode de vie de votre fidèle compagnon. Nous vous conseillons d’en discuter avec un vétérinaire.

En ce qui concerne le vaccin contre la rage, il ne peut se faire légalement qu’à partir de l’âge de 3 mois. Alors que le premier rappel est à faire un an après la première injection, les suivants sont réalisés tous les 1 à 3 ans.

Lorsque vous adoptez un chien, le vétérinaire instaure un calendrier vaccinal précis, de manière individuelle et adaptée à votre boule de poils. Pour stimuler correctement l’immunité mise en place par la vaccination, le professionnel de la santé animale prévoit des rappels tout au long de sa vie.

Les vaccins contre la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth et la parvovirose sont généralement regroupés en une injection. Le praticien peut vous proposer d’ajouter la vaccination contre la toux du chenil, la rage, la piroplasmose, la leishmaniose et la leptospirose en fonction de votre chien.

Le prix des vaccins de son chien

Vous avez ouvert les portes de votre maison et de votre cœur à un adorable chiot ? Prévoyez au moins 2 consultations vaccinales durant la première année de sa vie.

Il faut savoir que les prix des vaccins varient. Ils dépendent notamment de la région dans laquelle vous résidez, et de la structure vétérinaire.

En règle générale, vous devez compter entre 50 et 60 € environ par consultation. Le budget se situe entre 150 et 200 € en moyenne pour la première année, suivant les options vaccinales choisies.