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À l’arrivée d’un avion de marchandises, un homme découvre étonné dans la soute la présence de 4 chatons

Le transport des animaux en avion est soumis à de nombreuses règles, souvent contraignantes. Ces 4 chatons eux, ont voyagé en tant que clandestins dans un avion destiné au transport de marchandises. L’homme qui les a trouvés dans la soute a été à la fois étonné et bouleversé de trouver ces si petits êtres qui venaient de parcourir plus de 2500 kilomètres. Restait à savoir ce que le gouvernement du pays d’arrivée déciderait les concernant.

Illustration : "À l’arrivée d’un avion de marchandises, un homme découvre étonné dans la soute la présence de 4 chatons"

En effet, les félins sont partis de Singapour et ont atterri à Hong Kong. Au moment du départ, personne n’a remarqué que ces 4 boules de poils s’étaient glissées dans l’avion et s’envolaient vers un très long voyage. À l’arrivée, c’est un employé de la compagnie Singapore Airlines qui a fait la connaissance des félins. L’homme a tout de suite signalé la situation auprès des autorités locales, qui ont elles-mêmes relayé les faits au niveau ministériel. Quelques heures plus tard, c’est le Département de l’agriculture, de la pêche et de la conservation (AFCD) qui s’emparait de l’affaire.

L’attente interminable d’un verdict

L’AFCD, connu pour ses décisions parfois radicales, a pesé le pour et le contre avant de rendre son verdict. Les félins, présents illégalement sur le territoire hong kongais, représentaient un risque sanitaire potentiel, et leur cas devait être considéré avec sérieux. Avant tout, les soupçons de rage, ou d’autres maladies dangereuses et contagieuses, devaient être éliminés. The Standard a suivi l’affaire de près et en a partagé l’évolution avec ses lecteurs.

Une pétition en faveur des félins

Les associations locales ont rapidement entendu parler de l’affaire. Pour elles, il était inconcevable que les félins soient euthanasiés, comme cela avait pu être le cas pour d’autres animaux retrouvés dans une situation similaire. Pour faire entendre leurs voix, les associations ont diffusé massivement une pétition pour éviter le pire aux chatons.

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The Standard

Le soulagement après l’inquiétude

Quelques temps plus tard, l’AFCD informait les intéressés que les félins ne seraient pas soumis à une décision si dramatique. Ils allaient pouvoir rester sur le sol national, à la seule condition de rester confinés durant plusieurs semaines. Soulagées, les associations rappelaient tout de même : « Même si les chatons n’avaient pas été placés en quarantaine, Singapour n’est pas une zone affectée par la rage ».

Au terme de la quarantaine, les félins ont été confiés aux associations en question, qui ont permis ensuite de trouver des familles pour chacun d’entre eux. Ayant la vie devant eux, les chatons sont bel et bien sortis d’affaire.